L'INNÉDIT

Une grève justifiée : des répercussions involontaires

Manue Moffet, groupe 30

2 novembre 2015

 

Que ce soit au sein de l'École secondaire de Rivière-du-Loup ou dans tout les autres établissements scolaires au Québec, les enseignants et le personnel de l'éducation revendiquent leurs droits et de meilleures conditions de travail pour des raisons très valables. Le gouvernement voudrait augmenter le nombre d'élèves dans les classes et le nombre d'heures de travail ce qui alourdirait la tâche des enseignants. Nos extraordinaires nos enseignants] tiennent l'école à bout de bras et le gouvernement n'a même pas l'air de réaliser l'erreur qu'il est en train de commettre.

 

Le moyen le plus efficace pour mettre sous pression le gouvernement est bien entendu de faire la grève et de couper dans toutes les activités qui sont en dehors des cours. À l'École secondaire de Rivière-du-Loup, cela veut dire, plus de soirée portes ouvertes, des journées de grève, des heures de correction restreintes et beaucoup moins d'implication de la part des professeurs dans les divers comités.

 

Étant moi-même une élève d'une école publique, je peux dire que le changement est observable. Même si les revendications des enseignants sont totalement justifiées, la grève est, d'une certaine manière, aux dépens des jeunes. C'est donc pourquoi, j'ai décidé de poser ces questions à plusieurs élèves de notre école secondaire : comment vis-tu la grève à ton école? Trouves-tu que les professeurs s'impliquent moins? Voici leurs réponses.

 

 

“Je trouve ça bien qu'ils défendent leur cause, mais c'est désolant que ça soit aux dépens des élèves. C'est nous, les premiers touchés…. ”

 

“La grève en tant que telle ne me dérange pas vraiment, mais c'est dommage parce que ça nous pénalise nous en tant qu'élèves au niveau des récupérations et des corrections d'examens.”

 

“Je trouve ça dommage que les profs n'agissent plus comme avant.”

 

“Je suis totalement en accord avec la grève. Les sanctions imposées à notre école ne nous touchent pas beaucoup. C'est dommage, mais ils le font pour l'avenir de nos enfants. Je pense que le mince sacrifice ne vaut pas la peine.”

 

Pour conclure, la grève que font les enseignants n'a pas comme but de nuire aux jeunes. Les sacrifices que nous faisons maintenant amèneront peut-être un vent de changement dans le milieu de l'éducation au Québec, du moins nous l’espérons.

 

Nous souhaitons tous, y compris les élèves, que le gouvernement se raisonne afin que le message des enseignants soit entendu, que les choses changent pour le mieux et que cette grève finisse.