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L'avenir de demain
Lydia Barnabé-Roy, chroniqueuse et journaliste, groupe 40
29 mai 2016
Dans notre société, on se pose beaucoup de questions quant aux droits que les jeunes devraient avoir ou pas. Le droit de vote qui pourrait être octroyé aux adolescents de seize ans n'y fait pas exception. Les citoyens sont divisés sur ce sujet, mais, au bout du compte, devrait-on permettre le droit de vote à seize ans? Pour ma part, je crois que oui. Malheureusement, beaucoup de contradictions et de préjugés existent face à ce débat de société.
Tout d'abord, plusieurs personnes en désaccord avec ce projet défendent leur point de vue en minant la crédibilité des jeunes et ce, en véhiculant des préjugés; jugements, bien sûr, infondés. Nous sommes accusés, nous, les adolescents, de ne pas être informés sur la politique. Comment voulez-vous que nous le soyons si nous n'avons aucun outil concret pour connaître cette importante question de notre société? Ce n'est pas parce que nous ne le voulons pas et que nous n'avons pas la volonté de le faire. Au contraire, il faudrait pouvoir être au courant de ce qui se passe politiquement parlant, par exemple, à l'école. Rien n'est en place pour nous aider à s'informer. Toutefois, plusieurs adolescents sont, au fait, de l’actualité politique. C’est une réalité!
Ensuite, d'autres soutiennent que nous ne sommes pas matures et autonomes, car nous vivons encore chez nos parents. En quoi cela nous rend incapables d’avoir une opinion? Ce n'est pas tout le monde qui peut se payer un appartement à seize ans. Pour la plupart, les jeunes commencent tout juste à travailler. Si l'on doit se fier à cette pensée pour ne pas accorder le droit de vote à seize ans, il faut le retirer à tous les gens de 18 ou 19 ans qui habitent encore chez leurs parents. Je suis d'avis que si nous pouvons conduire, travailler et payer des impôts, nous pouvons voter. «No taxation without representation», comme dirait James Otis.
Je crois que si nous ne sommes pas assez éclairés au nom de la loi pour voter, acheter de l'alcool, des cigarettes, de la loterie, nous ne le sommes pas aussi pour conduire, travailler, payer des impôts, être accusés criminellement, avoir des relations sexuelles, etc. Au lieu de se contredire, certains adultes devraient privilégier un discours plus cohérent. Les contradictions et les préjugés devraient être mis de côté pour enfin y voir plus clair!
Pour conclure, je crois que l'on devrait laisser aux jeunes le choix de voter ou non. Certains sont prêts tandis que d'autres, non. Avec des contradictions et des préjugés, nous n'avancerons pas. Il faut laisser aux jeunes de seize ans le droit de voter sans leur imposer. Et dites-vous: «Aux âmes bien nées, la valeur n'attend pas le nombre d'années», comme l’a si bien dit Pierre Corneille. Sachez que les adultes peuvent voter, mais il y en a qui sont moins aptes à le faire qu'un adolescent de seize ans. Il ne faut pas voir les jeunes tout en noir. Il faut leur faire confiance. Ils sont l'avenir de demain.
Oui
Source: http://lateteapapineau.quebec/oui/
Proposé par Jean-Philippe Cloutier
À la suite du référendum de 1995, les résultats affichent «Oui» et Émile nous fait découvrir son Québec devenue un pays indépendant 20 ans après!
Vidéo candidature pour le concours «La tête à Papineau»
ACTEURS :
Jeune garçon : Arthur
Père du jeune garçon : Stéphane Perreault
Garçon plus vieux : Émile Perreault
Père plus vieux : Dominique Amyot
Personne à vélo : Karl Normand
Homme dans le champ : Daniel Michaud
Enseignante : Isabelle Coté
Remerciement spécial à
Ambulance St-Jean
Figurant pour la manifestation
SLAM :
Jérôme Gagnon
Réalisation :
Jean-Philippe Cloutier
Émile Perreault
Musique acheté sur audiojungle.net, droit d’auteur acquis.
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