L'INNÉDIT

L’intimidation: Une mort à petit feu

Jolyanne Bastille-Sirois, pigiste, groupe 20

2 février 2016  

                                              

L’intimidation, c’est mal. En fait, selon moi, c’est l’une des choses les plus ignobles qu’un être humain puisse faire. Toutefois, ce n’est que mon opinion…

 

Bref, commençons par le commencement. Au Canada, un adolescent sur trois affirme avoir été victime d’intimidation à l’école. Je ne sais pas pour vous, mais moi, je trouve ça énorme! Évidemment, si on ne prend que les chiffres, ce n’est pas grand-chose, mais si vous pensez aux gens dont le secondaire est détruit par la violence que les autres exercent sur eux, ça devient tout de suite plus imposant, non? Certaines personnes vous diront que l’intimidation ne se fait qu’avec des paroles, de la violence physique et de la cyberintimidation, mais ils se trompent. Avez-vous déjà entendu parler de la violence psychologique? Vous savez, cette manière de faire culpabiliser un individu pour une chose qu’il n’a pas faite, par exemple. Ça aussi, c’est intimider. Moi, je dis stop à toute cette violence. Les gens qui font de l’intimidation, je m’adresse à vous. Avez-vous seulement réfléchi aux conséquences que cela peut avoir sur les victimes? La plupart du temps, elles perdent toute leur crédibilité face aux autres. Celles-ci voient aussi  leur estime de soi et  leur motivation dégringoler. Et, parfois même, le suicide devient l’ultime option. Avez-vous réfléchi à la manière dont se sentent ces personnes, parce que oui, ce sont des personnes, comme vous et moi? Personnellement, je n’ai jamais vécu cela, mais je me dis que ces personnes ne méritent pas de se faire détruire de cette façon.

 

Le Canada est le neuvième pays dans lequel il y a le plus d’intimidation. Ensemble, changeons cela!