L'INNÉDIT

Après la vague

Érine Cuvélier, pigiste, groupe 21

1er mars 2016

 

Maxime préfère flemmarder sur une plage, en Thaïlande, avec sa jumelle, Jade, qu’aller en excursion avec le reste de sa famille. Il ne faut pas se fier aux apparences. Même lors d’un bel été, il peut y avoir un tsunami. Après la perte de sa sœur, Maxime décide de fuguer avec un deuil sur ses épaules. C’est en restant sans sa famille et en rencontrant de nouvelles personnes qu’il comprend de laisser aller le passé et de faire place à l’avenir.

 

Après la vague est plus qu’un bon roman, il est plus qu’excellent. J’ai tellement aimé ce livre que je ne trouve pas les mots pour décrire les émotions que m’ont apporté ce roman. Tout d’abord, je tiens à souligner que les métaphores, l’atmosphère créée et la morale de cette histoire sont stupéfiantes. C’est grâce à ces trois critères que j’ai pu comprendre ce qui se passait dans la tête de Maxime, le personnage principal. Je veux aussi mentionner que l’écriture était tellement limpide que les métaphores formaient un film dans ma tête. Pour illustrer mes propos, voici le passage où la vague était juste derrière Maxime et sa jumelle. « […] je dis à Jade de ne pas se retourner, j’ai peur qu’en se retournant, la mort nous avale […] elle me pousse et lâche ma main […].»

 

Aussi, les détails étaient tellement pertinents que j’ai pu ressentir les émotions de Maxime. Le passage suivant m’a frappée : « […] J’avais surtout l’impression d’assister à ma commémoration, à mon histoire […].» Pour finir, la morale de cette fabuleuse histoire explique bien que, dans des situations très négatives, il peut y avoir du positif. Par exemple, Maxime pensait, au début, que sa sœur l’avait trahie en lâchant sa main et en le poussant vers l’avant, mais plus tard il a compris que sa jumelle avait posé ce geste parce qu’elle l’aimait.  Celle-ci s’est sacrifiée pour lui. Pour tout dire,  Après la vague est une histoire qui peut facilement toucher le cœur des lecteurs de type émotionnel comme moi.