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La misère vue de près

Marie-Pierre Arsenault et Florence Lagacé-Thomassin, 5e secondaire.

19 mai 2015

 

Notre voyage au Guatemala a été merveilleux. Le plus beau, c'est d'avoir eu la chance de vivre un dépaysement total de niveau de vie et d'avoir pu discuter avec des personnes authentiques, généreuses et sympathiques. En allant apporter notre aide dans des communautés pauvres, nous avons constaté avec joie que, même si ces personnes ont de grandes difficultés financières, elles restent souriantes et aimables. C'est impressionnant, car dans la société de consommation actuelle, peu de gens auraient la force d'avancer la tête haute avec une maison construite de tôle et de bâches, d'un plancher de terre battue, d'un trou dans la terre en guise de toilette et d'une table qui se transforme en lit lorsqu'on y appose un matelas de qualité médiocre. Pensez-vous réellement que des êtres humains devraient vivre dans de telles conditions en 2015? Nous croyons qu'aucune personne ne devrait subir cette manière misérable de vivre qui ne respecte pas les droits humains fondamentaux.

 

Le Guatemala, qui est un pays intermédiaire, ne respecte pas plusieurs droits humains. D'abord, le droit à la vie n'est pas complètement respecté puisque la criminalité est très grande. Les citoyens du pays qualifient même la capitale, Guatemala City, dangereuse! De plus, le droit à l'éducation est mis de côté parce que ce ne sont pas tous les enfants qui ont accès à l'école. En effet, certains d'entre eux doivent aider leur famille financièrement en travaillant à des salaires médiocres.

 

Le gouvernement ne semble malheureusement pas vouloir agir pour changer la situation, surtout que les conditions minières sont déplorables. Par exemple, lorsque des mines sont exploitées, de nombreuses terres agricoles sont détruites. Cette activité est très importante pour la subsistance de la majorité des Indigènes. Les terres ancestrales sont exploitées pour l'économie et, étant donné que ce sont des héritages, rien ne prouve officiellement que ces terres leur appartiennent. Le Guatemala fait partie des pays qui ont signé la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones de 2007. Selon l'article 18, les peuples autochtones ont le droit de participer à la prise de décision concernant les terres. Ceux-ci ont droit au consentement préalable, libre et éclairé. Cependant, les compagnies profitent des Indigènes puisque la plupart de ceux-ci sont analphabètes. On leur fait signer des traités d'échanges de terres, sans qu'ils ne soient au courant des conséquences pour eux. Les compagnies étrangères ont de bonnes raisons de vouloir exploiter les terres du Guatemala. Effectivement, seulement 5% des revenus reviennent au pays, contrairement à 50% dans bien d'autres pays! Les autochtones subissent énormément de discrimination. En plus d'être sous-payés, environ 10$ par jour, ils se font manipuler et traiter comme des vermines. De nombreux conflits sont causés par de la discrimination raciale.

 

Bref, le Guatemala souffre de nombreux problèmes de droits humains. Par contre, cela n'empêche pas les gens d'être heureux et chaleureux. Nous espérons que les conditions de vie des Guatémaltèques soient meilleures dans l’avenir. 

École secondaire de Rivière-du-Loup

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