Il y a de ça trois ans, le journal l’INNÉ-Dit publiait son premier article. Suite à des démarches entamées depuis le mois de septembre pour rassembler des élèves passionnés de l’écriture, d’art et de sites web, le projet que mes amies, mes enseignants et moi avions à cœur depuis si longtemps a enfin porté fruit.
Trois ans après ce premier article, beaucoup d’autres ont suivi grâce à des élèves et enseignants impliqués et passionnés qui ont accepté de collaborer avec notre journal. Durant ces trois années, ce qui n’était au départ qu’un petit journal scolaire a pu sortir des limites de l’école en collaborant avec la Rumeur du Loup en plus de posséder sa propre salle de presse.
Bref, l’INNÉ-Dit et ses collaborateurs ont eu la chance de grandir à travers plusieurs projets. En juin dernier, la première cohorte du journal, celle qui l’a fait naître, a dû quitter les murs de l’École secondaire de Rivière-du-Loup pour évoluer et tenter de grandir à son tour.
Je suis de celles qui, après avoir eu la chance de collaborer pendant trois belles années avec le journal, sont parties pour le cégep. En commençant à écrire pour ce qui n’était au départ qu’un tout petit projet, je n’aurais jamais imaginé à quel point cette expérience me transformerait. Ayant normalement toujours gardé mes écrits pour moi, publier mes articles m’a donné confiance en mes capacités et a confirmé la passion que j’ai pour les communications. Mais mon expérience avec l’INNÉ-Dit ne s’est pas arrêtée à l’écriture : j’ai eu la chance d’assister à une conférence de presse, à un lancement de programmation et même de participer à la finale provinciale de Secondaire en spectacle ! Toutes ces expériences enrichissantes ont sans doute forgé l’adulte que je suis aujourd’hui en me permettant de m’affirmer et de m’épanouir et je ne pourrais être plus heureuse de ce que j’ai pu accomplir grâce à toute l’équipe du journal. J’ai tellement aimé mon expérience que, dès que je me suis inscrite au cégep, je me suis jointe au journal dès que j’ai pu !
Quant aux autres élèves de la première cohorte du journal, je peux vous assurer que leur expérience a été aussi gratifiante que la mienne et elle leur a permis d’évoluer. Daphnée Soucy, l’incroyable artiste derrière le fameux logo du journal, exploite toujours son talent en dessin alors qu’elle étudie pour poursuivre son rêve d’être technicienne en architecture. Tant qu’à Lydia Barnabé-Roy, notre chroniqueuse bien-aimée, elle continue d’écrire comme elle sait si bien le faire sur un blog qu’elle a créé sous le nom de JournalLYSTE (Pour y jeter un coup d’œil, c’est ici : https://roybarnabel.wixsite.com/journallyste) Vous la lirez sans doute dans des journaux sous peu !
Daphnée Soucy, Lydia Barnabé-Roy, et Raphaëlle Gingras, les pionnières de l'INNÉ-Dit
Crédit photo: Patric Nadeau
Je tiens donc à remercier tous ceux qui ont permis à l’INNÉ-Dit de prendre vie. Merci aux professeurs pour leurs conseils et leurs encouragements au-delà de l’écriture d’articles, mais aussi dans tous les aspects de nos vies. Mais surtout, merci aux élèves qui permettent de garder cette idée que j’ai eue d’avoir un journal en vie même après mon départ. Je suis honorée de voir l’INNÉ-Dit grandir en même temps que moi. Je suivrai donc avec plaisir votre évolution dans les années à venir ! Et quand viendra le temps de faire un article « Que sont-ils devenus » sur les anciens membres de l’équipe du journal… Contactez-moi, d’accord ? ;)