Il y a maintenant 20 ans, une catastrophe naturelle a frappé le Québec. En janvier 1998, la crise du verglas la plus dévastatrice de l’histoire du Québec frappait de plein fouet une majeure partie du Québec. Elle fera par la suite 35 morts et plus de 500 blessés. Plus d’1,4 million d’habitants de la province québécoise et 230 000 dans l’est de l’Ontario ont été privés de courant sur une longue durée. Étant donné le climat défavorable, beaucoup de vaches tombèrent malades, car il était impossible de les nourrir ou de les traire. De plus, de nombreuses usines de transformation de lait furent fermées, plus de 10 millions de litres de lait, dont la valeur fut estimée à 5 millions de dollars, durent être jetés.
Entrevue avec deux personnes ayant vécu cette catastrophe :
Sarah-Claude : Avez-vous été surpris lors de l’annonce de la nouvelle ?
Monsieur et Madame de Drummondville : Une pluie verglaçante abondante pendant plusieurs jours s’abattait sur la municipalité de Saint-Germain de Grantham dans la région de Drummondville. Plusieurs citoyens ont été surpris par l’ampleur de la dépression.
Sarah-Claude : Avez-vous manqué de quelque chose durant la panne de courant ?
Monsieur et Madame de Drummondville : Nous avions des aliments en réserve dans notre chambre froide. Le poêle à bois réchauffait notre maison et cuisait nos plats pour les repas. La municipalité fournissait l’eau pour les besoins quotidiens.
Sarah-Claude : Combien de temps a duré la panne ?
Monsieur et Madame de Drummondville : Nous avons été privés d’électricité du 4 au 10 janvier 1998. Les bris majeurs ont retardé le retour du courant de plus d’un mois pour certains citoyens.
Sarah-Claude : Durant la panne, avez-vous vécu un événement qui vous a marqués ?
Monsieur et Madame de Drummondville : Voir le village dans la noirceur, les arbres pliés et les branches cassées, un poids important et inquiétant de glace sur les toitures des maisons, écoles et usines de même que d’autres services publics restent dans notre mémoire.
Merci pour cette belle entrevue !!!