Le 16 novembre dernier, mon groupe et moi avons assisté à une conférence sur les troubles de vision donnée par M. Éric Côté. Cet atelier avait pour but de sensibiliser les jeunes aux gens qui ont des troubles de la vision ou qui sont tout simplement non-voyants.
Pendant sa conférence, M. Côté nous a informés à propos des types de handicaps visuels, de son quotidien avec cette différence et, finalement, on a appris comment faire la distinction entre les gens qui ont un handicap visuel et ceux qui sont aveugles.
Pour débuter son atelier, le conférencier nous a appris les différents types de handicaps visuels. Il y a trois troubles de la vue qu’il est possible d’avoir. Le premier est la vision floue. Les personnes qui ont cet handicap voient difficilement les contrastes et les reliefs. De plus, ils évaluent mal les distances et ne tolèrent pas la lumière forte. Le deuxième handicap visuel se nomme la vision périphérique. Le champ visuel des personnes atteintes de cette malvoyance est considérablement rétréci, c’est comme si elles voyaient à travers des jumelles. Cet handicap visuel peut être causé par la rétinite pigmentaire. Le dernier type de malvoyance est la vision centrale. Celui-ci se manifeste par l’apparition d’une tache au milieu de la rétine. Les gens ayant cet handicap se déplacent très bien dans l’espace, mais ils ont de la difficulté à percevoir les détails et les couleurs.
Selon nous, tous les gens qui ont des handicaps visuels sont aveugles, mais ce n’est pas le cas. Les personnes complètement aveugles ne voient rien, tandis que les gens ayant seulement un handicap visuel ont une vision réduite ou floue. Ceux atteints de malvoyance n’aiment pas se faire appeler « aveugle », car ce n’est pas ce qu’ils sont. Ils ont seulement un handicap visuel.
En bref, cette conférence a fait réfléchir beaucoup de jeunes sur la manière de traiter les gens aveugles ou avec un handicap visuel. Mettez-vous à leur place quelques instants et remarquez à quel point vous êtes chanceux d’avoir la vue, car malgré les nombreux outils que ces personnes utilisent pour agir comme des gens sans handicap, certains restent très malheureux à cause des commentaires d’autrui.