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Marie-Charlotte Van Vaeck, journaliste, groupe 10

Parler pour toi, parler pour moi…

Il faut écrire, il faut apprendre, il faut parler, il faut lire... sans passion on ne pourrait pas accomplir ce défi que trois personnes ont décidé de relever en octobre dernier dans notre école secondaire. Un concours que seuls de braves adolescents possédant du courage et de l'assurance peuvent réussir et accomplir.


Le 26 mars 2018, plusieurs écoles participaient à ce concours. Chaque institution a choisi plusieurs élèves qui ont composé un texte partageant une partie de leur vie en lien avec le thème: «D’où proviennent mes racines optimistes?». Cinquante personnes sont venues assister aux présentations des jeunes compositeurs.


Quatre juges étaient présents à cette soirée pour sélectionner la meilleure composition présentée à partir de plusieurs critères. Si celle-ci était complète, elle avait des chances d’être choisie. En parlant des textes choisis, vous vous doutez bien qu’il y a plusieurs prix pour ceux-ci! Les gagnants auront la chance de remporter différentes bourses selon leur position. Quand les juges choisissent un élève, ce dernier va poursuivre la présentation de son chef-d'oeuvre aux provinciaux, puis aux nationaux et finir aux internationaux! La récompense sera bien sûr destinée aux jeunes vainqueurs.


Moi-même, j’y participe, ce sera ma première expérience de «l’art de parler en public», je suis une des trois participantes de l’école. J’ai investi beaucoup de travail et d’efforts pour ce texte, qui comprend aussi beaucoup d’apprentissages. Mais tout ceci pour remporter un grand succès, puisque j’ai été sélectionnée pour mon plus grand bonheur!


Voici donc ma création:

D’où proviennent mes racines optimistes ?


Oui ! Moi quand je me vois dans la vie de tous les jours, je me sens dans l’écorce d’un arbre. Pendant douze ans, j’ai grandi avec du bonheur comme on arrose un arbre tous les jours, mais surtout avec de l’optimisme comme une nouvelle racine pousse pour les renforcer.


Puis, un jour, j’ai déménagé de la Côte d’Azur pour m’enraciner ici au Pôle Nord ! Et ça, c’est comme avoir roulé toute ma vie en limousine pour finir dans une petite Smart. La neige, les tempêtes, les bonhommes de neige qui font peur partout… Ah le bonheur! Pour moi, c’est comme une nouvelle racine qui a poussé pour m’aider à continuer. Le papa arbre, lui, il est en plein soleil, en France avec la chaleur. On peut dire que j’ai ma petite forêt à moi qui est restée en Europe. Au début, ici, j’avais mal mais petit à petit, j’ai commencé à vivre cette aventure en plein bonheur, à apprendre une nouvelle culture et à m’ouvrir au monde, comme une vraie bouffée d’oxygène pour faire verdir mes grandes feuilles. Oui, alors on peut dire que j’ai enfin pu ouvrir le toit de ma petite Smart décapotable. Mais un arbre sans racines ne vit pas longtemps. Mais ne vous inquiétez pas, j’ai quelques petites racines dont une qui part vers une passion sans fin, l’équitation.

L’équitation m’a fait comprendre et vivre une grande complicité et un travail d’équipe avec mon cheval. J’ai eu dix ans de bonheur et d’amour partagé avec mon cheval qui m’a même amenée aux championnats de France où nous avons connu du succès dans les concours. Ceci nous a permis, mon cheval et moi, en ne faisant qu’un, de découvrir qu’un grand bonheur peut parfois se trouver dans les petites choses. Ces expériences équestres m’ont fait véritablement prendre racine en développant la confiance en soi et le courage.


En deuxième lieu, ma maman est ma force et mon courage, elle a fait de moi la personne que je suis. J’aimerais avoir sa force et sa ténacité plus tard, pour pouvoir affronter le monde. Elle a accompli, ce que seule une mère peut faire. Elle m’a donné tant d’amour que j’ai l’impression que c’est la même sève qui circule dans nos veines et je l’aime plus que tout au monde. Un sourire et nous sommes sur la même longueur d’ondes, ce qui rend la vie familiale favorable, agréable et vivifiante. Ma mère représente ma plus grande racine et ma racine la plus profonde ce qui me procure une vitalité extraordinaire.


Et puis finalement, une des personne que je tiens le plus au monde… mon frère. Au fond, on dit que c’est le petit monstre de la famille mais finalement c’est mon petit monstre de l’amour, mon monstre à moi. Oui, parfois on a des disputes mais malgré tout, je n’ai jamais cessé de l’aimer depuis qu’il est né et ça c’est une autre de mes racines importantes, celle du respect des différences et des compromis.

Comme le disait Deepack Chopra, un penseur et écrivain d’origine indienne: "La vie est comme un arbre et les racines en sont la conscience. Lorsque nous prenons soin des racines c’est l’arbre entier qui s’en porte mieux”.


Je vais vous donner un bon conseil, faites confiance aux membres de votre famille car, au fond, comme les branches partent chacune de leurs côtés, ainsi font les racines ce qui a pour effet de donner de la résistance et de la solidité à l’arbre qui doit affronter les vents les plus rigoureux.


Alors je me dis : « Fais-toi confiance et deviens arbre de vie ».


Marie-Charlotte

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