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Lydia Barnabé-Roy, collaboration spéciale

La genèse de l’INNÉ-Dit


Il faut savoir que le journal étudiant de l’École secondaire de Rivière-du-Loup n’est pas une nouveauté. Il a déjà existé, mais il s’était éteint. Puis, un jour, une élève, Raphaëlle Gingras, a voulu le ranimer et a réussi à l’aide de professeurs.


Ainsi a revécu le journal étudiant de l’école. Comme j’adore écrire, je m’étais tout de suite lancée dans l’aventure. À la première rencontre, j’étais toute contente, ça allait enfin commencer! Monsieur Harold Michaud ainsi que Mesdames Claire Ouellet et Claire-Andrée Gagnon étaient là et nous expliquaient comment faire un bon article. Par la suite, ils ont signifié qu’il fallait trouver un nom et un logo au journal. De nature imaginative, j’ai voulu essayer de trouver le titre qui conviendrait le mieux en respectant la règle que M. Michaud avait dite: « Cela serait bien d’avoir un double sens. »


L’après-midi même, j’essayais encore et encore de trouver le nom idéal. J’étais dans un cours de sciences avec Monsieur Daniel Lepage et il parlait des os du corps humain. (Il est un super prof et sa matière est intéressante. Cependant, quand j’ai une idée en tête, elle n’arrête pas!) Rien ne fonctionnait. Une de mes idées était Le Missionnaire mais, avec les allusions que ce nom peut entraîner, nous avons laissés tomber. (Je m’en souviens parce que j’avais beaucoup ri de cette proposition en apprenant la signification!) J’étais découragée parce que je voulais ABSOLUMENT trouver quelque chose. Puis, j’ai arrêté d’y penser et j’ai recentré mon attention sur le cours. Après quelques minutes, j’ai recommencé et EUREKA! J’ai trouvé l’INNÉ-Dit!


On peut lui attribuer deux sens. D’une part, l’inédit, qui veut dire que c’est quelque chose de nouveau, que nous n’avons jamais vu et qui n’a jamais été publié (l’essentiel de ce que fait un journal). D’autre part, on peut le percevoir comme l’inné qui est dit (inné-dit) qui veut faire comprendre que c’est naturel pour nous d’écrire, de dire les choses, que c’est un don, que nous avons ça dans le sang. Donc, notre talent, nous l’exprimons en vous informant sur ce qui nous anime, alors nous le mettons à contribution à part entière. Bref, nous faisons ce que nous aimons en le transmettant dans le but d’informer les lecteurs. Alors, nous disons des choses nouvelles, inédites, jamais vues, au meilleur de nos capacités et avec tout notre talent.


Je sais que la façon dont j’ai trouvé l’idée: en classe de sciences de 3e secondaire n’est pas extraordinaire, mais c’est la vérité. L’INNÉ-Dit est plus qu’un nom, il a sa signification et elle vaut beaucoup. L’INNÉ-Dit est plus qu’un journal, c’est comme une petite famille, c’est pourquoi je ne l’oublierai jamais. Il m’a apporté énormément, il est précieux pour moi. L’INNÉ-Dit est plus qu’un nom, plus qu’un journal, et je suis contente d’avoir été celle qui l’a baptisé. Merci encore à notre chère Raphaëlle, sans qui je n’aurais pas eu à trouver de nom et sans quoi Daphnée Soucy, une ancienne élève, n’aurait pas eu à dessiner un super logo. (photo en marge) C’est Rapha qui a tout fait! Merci!


Raphaëlle Gingras et Lydia Barnabé-Roy accompagnées d'Isabelle D'Amours et Julie-Anne Côté du journal INNÉ-Dit



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